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Un bout du Monde
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25 septembre 2007

Ganeh Festival en long et en large

Tout d’abord il y a deux niveaux de célébration : chaque Hindou fait une célébration chez lui et en plus il y a une énorme célébration dans toute la ville.

Chaque particulier va acheter une idole de Ganesh d’environs 20 à 50cm de haut. Le premier jour il l’amène et présente au dieu toute sa maison par un rituel, une sorte de pooja(hum au fait ça s’écris puja mais bon). Ensuite le dieu est posé sur un socle avec toute une décoration autour (souvent très très kitch la déco). Pour montrer que le Dieu a été partout la famille dessine des pieds à l’entrée de la maison et de chaque pièce (heureusement ils en ont habituellement bien moins que chez nous !) à l’aide de sable coloré. Cela s’appelle des rangolis. En fonction des habitudes familiales ils le gardent dans la maison 1 jour et demi, 3 jours, 5 jours, 7 jours ou bien les 10jours. Tous les soirs la nourriture lui est présentée par une mini puja de 15minutes environs avant de manger. Malheureusement pour moi ce dieu adore une sucrerie bien spéciale que j’ai du mal à apprécier mais ça vient du dieu donc je suis obligé de manger ! Le jour ou ils ont décidé que ça finissait ils vont (de nouveau par un rituel) immergé l’idole dans la rivière ou bien dans d’autres endroits prévus a cet effet pour limité la pollution. 

Dans la ville se trouvent plus de 3000 idoles pouvant aller jusqu'à 10mètres de haut disposées sur des estrades à tous les coins de rue. Sur la plupart des estrades une petite scénette de la vie du dieu est racontée par la présence d’autres personnages. Les rues sont décorées et il y a des petits spectacles, des marionnettes, des danses tous les soirs durant le festival. Mais le plus impressionnant est le dernier jour car une immense procession a lieu pour aller immerger les énormes statues de Ganesh. Evidemment ils ne sont pas assez fous pour aller immerger 3000 idoles de 10m ds le fleuve, donc chaque statue est accompagnée d’une petite idole qui elle va être immergée. Toutes les rues étant bloquées, la procession devait commencer à 10h du matin mais comme on est en Inde elle a commencé à midi et dura jusqu’au lendemain, 16h. Donc les statues sont baladées dans la ville sur des chars tirés par des tracteurs et à l’avant de chaque Ganpatti (ou Ganesh) il y a ou des musiciens ou des baffles avec de

la musique. Ce

qui fait que chaque char est précédé de gens qui dansent soit sur de la musique typique indienne, soit sur des chansons plus à la mode du jour (indienne bien sur)… Et cela pendant tout le temps de la procession mais surtout la nuit du 10ème jour. C’est impressionnant, les rues sont impraticables tellement il y a de gens. Ça fait discothèque dans la rue excepté que les filles dansent séparément des garçons (nous restons en Inde tout de même) !

A l’intérieur de ce festival, le troisième jour précisément, se déroule le Gauri festival… Deux grandes poupées (les filles de Ganesh) sont installées autour ou dans les environs du ganesh et c’est le moment ou les femmes mariées doivent retournées chez leur mère ou elles décorent ces deux poupées. Durant la journée ou les deux poupées sont présentes, on doit inviter les femmes mariées de la famille chez soi à dîner. Puja et tout le tralala s’en suit. De plus au soir tous les amis sont conviés a venir voir ces deux poupées…

Chance pour moi mes parents ont beaucoup d’amis et donc j’ai eu l’honneur d’aller dans 7familles voir ces deux merveilles. Tout se serait pour le mieux passer si Ganesh aimait les choses salées et pas sucrées car dans chaque famille j’ai eu droit a une boisson sucrées (lait, yaourt, truc entre les deux, café amélioré avec l’épice que je n’aime pas… ) et une sucrerie à manger. Et comme d’habitude c’est religieux donc obligation de manger… En rentrant chez moi je n’en pouvait plus, j’ai cru que j’allais vomir et j’ai eu mal au ventre jusqu’au lendemain. Ça a l’air drôle comme ça et avant de venir ici je ne pensais pas pouvoir détester quelque chose à ce point mais c’est vraiment extra sucré. Jvous en ramènerez comme ça vous verrez mon malheur… Je n’exagère jamais rien hein il me semble…

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